À l’aube de mes 30 hivers, me voilà à la découverte d’une toute nouvelle pratique pour moi, mais pas innovante pour beaucoup : le tricot ! Plus précisément le crochet.

Merci Priscille pour ta patience à m’apprendre à tricoter avec une laine toute fine. Le tricot plus fin plus précis est encore trop exigeant pour mes petits doigts gourds. Le crochet me semble plus simple. Du moins, sur cette première écharpe avec une technique simple en ligne droite.

Bien sûr, j’ai des ratés, des mailles un peu plus élargies à certains endroits. La fierté de la réalisation de mes mains reste présente. Et puis la détente pendant la pratique prend le pas sur la qualité du résultat. Enfin j’arrive à vivre cela !

En écoutant un livre audio, un podcast, une émission ou juste en laissant mon esprit vagabonder dans des endroits inconnus, il est relaxant de laisser les doigts répéter le schéma mémorisé sur la laine.

Même en voiture je fais du crochet !

C’est comme une drogue parfois c’est  » encore un rang  » même si la raison préférerai aller se coucher , j’aime et je poursuis.

Le tricot a mauvaise réputation avec une étiquette « vieux ». Je ne comprends pas pourquoi. C’est quand même quelque chose de gratifiant de pouvoir fabriquer un vêtement de ses 10 doigts.

Je crois que ce qui semble être l’apanage des vieux , c’est surtout le temps. Pour tricoter, surtout quand, comme moi, on n’a pas les doigts agiles et que le rythme est lent, il faut disposer de temps devant soi. L’impatiente en moi est mise à rude épreuve. C’est à ce cap ci qu’il faut savoir apprécier la pratique plutôt que le résultat seul.

Pour cette écharpe , il y a au moins 6h et je n’ai pas tout comptabilisé.

Et de façon concomitante, j’ai écouté le roman feel good Mission Hygge de Caroline Franc qui parle justement des bienfaits du tricot sur les personnes anxieuses. Et bien voilà ! M’y voilà.

Bel hiver à tous, sous les plaid, autour de chocolat chaud et de pelotes de laine !