Je ne vous raconterai pas la fin. Ni l’initiation aux rites vaudous, visite chez Mama Water, ni les fêtes, ni les adieux. Certains souvenirs n’appartiennent qu’à nous autres. Certains souvenirs n’appartiennent qu’à moi. Il y a des choses qui se gardent jalousement. D’autres qu’il faut apprendre à savourer seule. Enfin qui ont déjà été confiée secrètement à certaines oreilles, mais en aucun cas ne peuvent l’être à l’écrit.
Des mots en vrac : fétiche, noix de cola, la chèvre Gisèle, les tams-tams, piscine, plage, amis, la terre rouge, la lune, la vie.
Le Togo reste un marqueur spacio-temporel-émotionnel dans mon parcours et ma construction. Je souhaite à chaque lecteur de pouvoir vivre sa propre expérience de ce qui s’approche de cela.
Ce billet est bref et peut être décevant. Il montre la difficulté à clore cette histoire.
Je me revois, pagne, calebasse, à écouter du Bob Marley en pleurant que je voulais y retourner, alors que pourtant, je peux le reconnaitre, j’ai eu le mal du pays.
Le Togo, c’était une aventure humaine avant tout. Des relations fortes. Des conditions auxquelles s’adapter. Des langages à percevoir. Des odeurs, des sensations, des bruits à garder en soi.
Merci la vie.
15 jours dans un village de pêcheur à Bobolekopé
Je retrouve avec vos écris les sensations qui étaient miennes
Merci pour ce retour
Patrick
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J’ai passé 15 jours dans un village de pêcheurs à Bobolékopé.
Vos écrits me ramènent à mes souvenirs
Merci pour ce retour
Patrick
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