Premier tour :

« Tous les vieux votent, ils vont choisir notre avenir, mamie vote Marine, elle a trois ans à vivre. » L’odeur de l’essence, Orelsan

Deuxième tour :

« Si le président remporte la moitié des voix c’est que les deux tiers de la France en voulait pas. » L’odeur de l’essence, Orelsan

Je déteste parler politique. Chacun est libre et a le droit d’avoir ses convictions. Il y a beaucoup de nuances dans de nombreux discours. Tout n’est jamais blanc ou noir. Vraiment j’ai de tous les bords dans mon entourage. Et je soutiens plus des idées qu’un parti.

C’est juste à mon sens triste de vivre dans un monde où l’argent, la xénophobie, le racisme un système national et mondial défectueux priment et persistent sur le partage, le respect, la considération de chacun, l’écologie….

J’ai pensé à Martin Luther king.

J’avais un rêve, que chaque personne puisse disposer de droit, d’être libre de disposer de sa personne, peu importe son genre, non générée, son orientation sexuelle et son origine.

J’avais un rêve, que la pauvreté ne soit plus tolérable au XXIème siècle. Que chacun puisse, se nourrir, avoir un toit et ne plus se tuer au travail en ayant peur pour soi et ses proches à faire vivre.

J’avais un rêve, que la santé, l’éducation et l’écologie soient au centre de nos sociétés.

J’avais un rêve, que la guerre ne soit plus envisageable au XXIème siècle, ni dans l’hémisphère nord, ni dans le sud. Et que chaque pays s’entraident humainement.

J’avais un rêve, que l’escalavage, moderne ou de peuples disparaisse à jamais.

J’avais plein de rêves pour ne pas rougir du monde qu’on laissera à nos enfants, pour avoir un minimum de sécurité et de beauté Humaine. humaniste.

J’avais un rêve. Mais parfois, on se réveille juste en plein cauchemar. Et on appelle cela un rêve par abus de langage. Parce que c’est pire ailleurs. Parce qu’il ne faut pas faire de vague. Parce que c’était mieux avant. Parce que c’est comme ça. Parce que le monde, c’est pas Bisounours Land.

Perso, j’aime bien les Bisounours.

Je ne suis pas Martin Luther king.

A l’abri de ma ruche, je réfléchis comment agir à mon échelle pour atteindre le monde idéal. De ma petite bulle.

Quoi que vous pensiez, quoi que vous fassiez, je vous envoie toutes les ondes de bonté, d’empathie et d’amour que je souhaite à tout être vivant.

Je garde l’espoir.