« une petite larme m’a trahie, en me rendant ridicule à tes yeux. Je croyais pourtant bien jouer la comédie. Mais une petite larme m’a trahie.‘ »
Outre ses propos honteux sur son penchant vers les petites filles, bien loin de tout ça, j’ai beaucoup enfant écouté Claude François, un pilier de mes jeunes heures musicales avec Dalida.
Est-ce à cause de cette chanson
Que mes joues se mouillent
Sans un son
Des larmes je me souille
De peurs, de douleur incontrôlée
J’ai la larme facile le vague à l’âme constant
Pleureuse incontestée
Me voilà ruisselant
Et mon cœur tambourine pour s’échapper
Mes poumons déjà sont noyés
Tout à l’intérieur se tend
Mon corps me ramène à l’instant
Mon esprit par loin dans les angoisses
Je me tords, je m’écroule, je me froisse
A bout de souffle, perdue et déçue
de mes efforts vains
Me voilà déchue
De mon propre destin
Ne sachant que faire
Dans le regard des autres je m’aperçois
Que de dupe il n’y avait que moi
À faire comme si je n’avais pas souffert
Envie d’évoluer, envie d’avancer
Enragée d’être auto bloquée
Je me débats et m’épuise
À mes émotions et mes paradoxes soumise
Je me dégoûte et m’horripile
Petite voix intérieure difficile à apaiser
Petite fille perdue, adulte dérangée
Émotive jusqu’au cil
Je cherche la clé de la normalité
Du courage et de la maturité.
Un pas en avant, deux en arrière. Plein de petits bonheurs qui ne font pas le poids face aux grosses anxiétés. Arrêter les béquilles chimiques, croire qu’on est prête et puis non. Grosse désillusion.
Il faut voir les efforts, les progrès. Il faut se rappeler tout ce qui a été déterré, classé, évoque, rediscuté, éprouvé…
Parfois, je m’épuise quand même, j’écris pour extérioriser et mettre à distance, en me demandant qui attape au vol, qui en a vraiment quelque chose à faire. Je suis surprise qu’on s’y intéresse. Merci à ceux qui lisent, écoutent, entendent, supportent. Désolée pour les autres.
Comme l’impression que tout ce qui a été mis en place l’année dernière et me faisait du bien s’effrite, s’oublie, s’étiole.
Beaucoup mieux personnellement, en tant qu’être humaine en relation fille, amie, compagne et en création. Toujours des pulsions d’envie et de vie malgré la fatigue, la peur et le découragement. Voir le positif.
Et pourtant, encore un souci de place dans la société. De légitimité dans le travail. De culpabilité dans mes missions. De peur dans mes confrontations. D’impuissance générale. Extrême fatigue.
Envie de plein de choses, bloquée par une : gagner sa vie. Aider, œuvrer sans s’abîmer.
Trouver mon problème.
Faire face au travail, face à des enfants. Encaisser mes échecs, mes manques et mes failles. Accueillir comme je peux les souffrances des enfants et des parents, essayer de ne pas les faire résonner en moi. Rêver d’autre chose. De plus simple. Avec moins de responsabilités .
Garder du sens sans trop de pression. Combinaison impossible.
Faire des efforts. Encore .
Prendre des rendez-vous et demander de l’aide. Toujours.
Espérer une solution, une vraie, à ma portée.
Merci à tous ceux qui me lisent, m’écoutent , me gardent dans leurs cercles et me soutiennent.
Quand la tête disjoncte, le corps fait ce qu’il peut.
Erreur dans ma matrice.
Indulgence et bienveillance please.
💜
J’aimeJ’aime