Il n’y a pas longtemps, j’entendais un cavalier pro en interview, son nom m’échappe et je ne retrouve pas la vidéo , mais il disait que  » monter à cheval, ça remet les idées en place. Ça fait littéralement prendre de la hauteur et ça remet en perspective les choses importantes. »

Prête à abandonner l’équitation parce que trop de peur depuis un mois et demi presque, d’angoisse, peur de la chute, de ne pas comprendre ou mal communiquer avec mon cheval, j’étais à deux doigts de faire une pause.

Et puis, j’ai monté deux cours de suite pour récupérer un ancien cours où j’étais absente. Et j’ai remonté Windoz, le premier poney de début, qui est lent et lourd. J’ai monté avec des cavalières plus expérimentées , ce qui m’a permis de me déplacer non pas en reprise mais comme je le voulais. Et d’oser galoper sans peur. Et sauter à nouveau plus de 30 cm et refaire un petit parcours de 6 obstacles, moi certes, mais je me suis lancée. Et je me suis sentie en sécurité.

Le deuxième cours, j’ai repris Jacquot et nous n’étions pour une fois pas en reprise. J’ai pu jauger mes déplacements, figures, il n’y avait plus d’énervement à être devant ou derrière un poney, trop près ou trop loin. Ma détente précédente m’a permise de placer mes aides plus correctement et enfin galoper sans lutter et sans peur, ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps.

J’espère sincèrement que cela restera et s’inscrira en moi, cette décontraction, être rassurée, m’améliorer…

Comme quoi tout est possible quand on s’acharne un peu.

Il faudrait que je me le dise pour d’autres domaines je crois bien …

Jespe