
Tandis que je photographiais cette petite chèvre gourmande, prête à marquer sa peau des lignes de grillages pour aller manger l’herbe tout aussi verte de l’extérieur, je me suis questionnée sur mon travail.
Pour le reste, je suis heureuse, je m’accommode .
Pour le travail, j’angoisse, je suis stressée, je me rend malade, j’ai du mal à couper, je pleure régulièrement.
Mais, ne suis pas à l’identique de cette petite chèvre? À rêver de l’herbe sur le bord du chemin alors que j’ai la sécurité de mon enclos actuel ?
L’herbe paraît toujours plus verte ailleurs, faut il tenter le diable et aller voir par soi même ou rêver l’ailleurs en restant dans son enclos ?
Dilemme.