Une phrase qui résonne à chaque fois que mes émotions me submergent.

Dès que je me sens flancher et vaciller de paroles, d’actions, d’éléments de l’environnement qui ne me sont pourtant pas forcément directement destinés mais qui me collent des uppercuts assez magistraux.

Oui, je fais partie de ceux qui ont besoin de lumières tamisées, de bruits légers, de matières douces et de paroles mesurées et délicates.

Ma sursympathie m’expose à souffrir avec et parfois à la place de.

Je ressens tout très très fort. Certains disent que c’est de l’hypersensibilité. Je pense à de la sensibilité tout court . Peu importe le nom, non ?

Cela surprend, mais je n’y peux rien si mes yeux captent trop fort la lumière, mes oreilles trop les petits bruits irritants et mon coeur trop fort les mots comme les non dits.

Beaucoup de choses m’agressent dans ce monde, mais je m’y débats, évolue, tant bien que mal.