Trop de devoirs, pas assez de corrections, trop d’exigeances, pas assez de ceci et trop de cela

Jour de rentrée. Pas super satisfaite de mes préparations qui ne sont pas à la hauteur de mes attentes. Mais si je suis neutre je sais qu’à minima, nous allons poursuivre l’apprentissage des notions requises d’ici la fin d’année, pas de panique.

Les angoisses ont refait surface. Pas du tout à cause de l’école, de la rentrée, disons que c’est un facteur aggravant.

Une envie de me présenter en pilou ou en jogging, ne rien laisser passer aux troubles travail et laisser le pilote automatique le plus possible. Ceux qui enseignent savent que c’est complètement impossible.

Alors je remets le costume et hop, je fais mon numéro. Et quelque part, j’aime ça. Ça me coûte, j’ai la tête encombrée, la déception de ne pas être à la hauteur de mes attentes… Mais j’aime ça et je fais bien pour les enfants.

Et puis j’ai la joie des petits mots parentaux dans les cahiers. Non pas pour prévenir d’une absence mais pour dire qu’il y avait trop de devoirs pendant les vacances alors que c’était la même quantité pour toute la semaine à venir et que tout ne devait pas être prêt pour le lundi de la rentrée, découvrir que le découpage du matériel de numération nécessaire à certains n’a pas été fait pour ma séance de reprise.

Et de l’autre côté, les parents tatillons qui ne comprennent pas que le temps pour toutes les matières est compté et que, non travailler sur les erreurs d orthographe en revenant sur les corrections d’évaluation d’histoire n’est pas efficace. Il y a des temps dédiés pour ça, car ce sont des enfants qui ont encore du mal à écrire leurs connaissances et les lier à leurs connaissances de la langue. Et cela n’enlève rien à l’attention et la connaissance que nous portons sur nos élèves.

 » ah l’éducation nationale qui ne recrute que des faignants, car moi je corrige avec mes enfants toutes leus erreurs à la maison » mais tant mieux ! Tant mieux #coéducation .

Je suis loin d’être parfaite, il y a beaucoup de Leçons que je pourrais mener mieux, des corrections qui me gavent et finalement n’ont pas de sens non plus pour les enfants.

Et là, je pense très fort à la formation de communication non violente. Je pense très fort sur je suis là pour être heureuse et que les enfants le soit aussi.

Relativement exigeante avec eux, je note des progrès dans différents domaines. Alors oui je fais sûrement des choix pédagogiques curieux ou hasardeux, mais tant que le résultat est là, tout va bien.

Penser très fort au bonheur et au partage en classe.

Se réjouir des résolutions de problèmes, des progrès dans les apprentissages comme en interactions sociales, essayer de souffler et lancer une gestion de classe sereine. Tisser du lien.

Me rappeler que je travaille pour les enfants et non pour les parents. Et que pour cela, je dois rester droite dans mes baskets t les convictions.

Pas facile la vie d’enseignant. Je me félicite, malgré des angoisses qui reviennent, d’avoir tenu, de ne pas m’être effondrée et de rédiger un petit article qui souligne l’ironie du sort.

Haut les coeurs!

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