Des lectures automnales dont la couleur des couvertures rappellent plutôt les prairies verdoyantes de l’été ou le vert des sapins au creux de l’hiver. Petite présentation des ouvrages à couvertures vertes, c’est un tri comme un autre, du mois d’octobre.

Un quatuor au féminin

« La dixième muse » , Alexandra Koszelyk

La couverture aux roses trémières grimpant le long des grilles d’un cimetière sur un fond vert profond accroche mon regard. La 4ème de couverture qui mêle pouvoir d’un morceau de bois et vie d Apollinaires me convainc. Petit plus, Madame Koszelyk est caennaise ! Et le livre est au prix livraddict. Je me lance donc.

Bien écrit, fluide et poétique, l’autrice mêle songes, pensées, interventions fictives de contemporains du poète et nous plonge dans une atmosphère hors du temps.

Je reste néanmoins un peu déçue, je n’ai pas réussi à m’identifier, comprendre le personnage principal et les passages d’un contemporain à un autre m’ont un peu coupe dans ma plongée dans l’univers poétique.

Un livre néanmoins à découvrir.

« Les jours de ton absence« , Rosie Walsh

Une agréable surprise. Audio livre dont le vert d’eau de la couverture se démarque dans mes suggestions d’écoute. Une histoire d’amour, c’est léger, c’est bien pour l’écoute en voiture. Je me lance.

Une histoire d’amour, un coup de foudre. Le genre d’histoire que je ne lis pas souvent mais puisque j’ai lancé l’écoute, poursuivons. Et puis le fabuleux amoureux Eddy se carapate. Silence radio. Et là, l’histoire devient intéressante et peu commune.

La tournure de l’histoire est absolument inattendue.

J’ai savouré cette belle surprise.

« Là où les arbres rencontrent les étoiles« , Glendy Vanderah

Une histoire toute en douceur, entre un monde merveilleux et une réalité trop mordante, le tout édulcoré de bons sentiments. Un livre à lire ou écouter pour croire en la magie, tout simplement en la bonté de l’humain.

L’héroïne, Jo, menant une thèse sur les oiseaux au milieu de la forêt , trouve un soir une petite fille pieds nus sur sa terrasse. Cette dernière lui assure venir des étoiles. Commence une douce aventure, un jeu d’apprivoisement à la petit Prince et le Renard, un doute tout au long de l’histoire et de belles bulles de bonheur.

« Les yeux verts« , Marguerite Duras

Hors contexte, les écrits compilés perdent de leur teneur, mais pas de leur saveur. Le style de Duras sec, simple, tranche et bouleverse, peu importe le sujet, peu importe la suite logique ou non. Une personnalité et une plume qui me fascineront toujours.

« Et à la fin ils meurent, la sale vérité sur les contes de fées « , Lou Lubie

Une BD qui me faisait de l’oeil. Une œuvre très complète qui permet de donner tellement plus de sens aux contes, à leurs origines, comment ils ont été repris d’un auteur à l’autre, la moral et le point de vue derrière chaque histoire. Même moi qui était assez calée sur les contes, j’ai appris des choses. J’ai beaucoup sourit également. Ma seule déception est le côté trash qui ne me permet pas de le présenter à mes élèves avec qui nous étudions les contes.

Et la bonne surprise masculine

 » La maison au milieu de la mer céruléenne » , TJ Klune

Merci Livraddict sans quoi je n’aurais probablement jamais succombé à cette lecture. En effet, la couverture m’a fait rêver dans la bibliothèque du Prix livraddict.

Un monde où humains et êtres magiques cohabitent, nous suivons Linus, la quarantaine dont le métier est de visiter des orphelinats pour s’assurer de la santé des enfants et de leur bien être. Pas n’importe quels orphelinats, ceux qui accueillent des êtres magiques bien sûr.

L’histoire commence lorsqu’il est envoyé dans un orphelinat accueillant des enfants extraordinaires, encore plus atypiques que les autres.

Si du fil blanc parcourt le récit, il n’en reste pas moins agréable à lire. Les personnages sont attachants et certains sujets comme l’insécurité infantile, l’impact de l’administration sur les métiers sociaux et l’homosexualité sont bien amenés.

« Et à la fin ils meurent, la sale vérité sur les contes de fées « , Lou Lubie

Une BD qui me faisait de l’oeil. Une œuvre très complète qui permet de donner tellement plus de sens aux contes, à leurs origines, comment ils ont été repris d’un auteur à l’autre, la moral et le point de vue derrière chaque histoire. Même moi qui était assez calée sur les contes, j’ai appris des choses. J’ai beaucoup sourit également. Ma seule déception est le côté trash qui ne me permet pas de le présenter à mes élèves avec qui nous étudions les contes.