




Un rêve d’enfant. L’imaginaire médiéval et le fantastique réunis. Qui ne s’est jamais imaginé enfant chevalier archer, princesse des steppes à chevaucher librement à cheval et tirer à l’arc ? Et bien moi c’était quelque chose qui m’impressionnait. Jamais je n’aurais pensé être capable de le faire ni même tout simplement avoir l’opportunité d’essayer.
Au delà de la pratique en elle même, ce premier essai, découverte pour les chevaux comme pour les cavaliers, aura eu le mérite de me faire progresser sur mon assiette, ma confiance en ma monture et ma posture. En effet, j’ai enfin lâché ma crinière au galop.
J’ai même pu faire l’oiseau, bras tendus de chaque côté tandis que Windoz d’une allure cadencée finissait le tour de la carrière après mon tir. Quel sentiment de liberté ! Quel plaisir!
Être au bon endroit, à la bonne place, avec les bons êtres vivants.
Deuxième séance, si windoz a compris et s’exécute à merveille, il faut que Jacquot ne suivent pas mon buste et galope en ligne droite. Après les galopades avec Windoz et quelques flèches dans la cible, je me sens plus rassurée. J’ai envie d’essayer avec lui. D’abord au pas. Et puis on revient aux basiques. Sans l’arc, passer au pas , au trop et au galop en ligne droite sans tourner et sans les reines.
Un bel exercice pour le cheval comme pour la cavalière , moi ! Diriger uniquement avec les jambes et mon poids du corps! Être bien redressée pendant les allures et ne faire confiance qu’à mon assiette pour tenir en selle et gérer les écarts éventuels.
C’est encore un sentiment de liberté qui me traverse.
J’aimerais ne passer que des séances à m’entraîner à n’utiliser que le bas de mon corps.
Et Jacquot qui commence à comprendre la manœuvre ! Fatigué après deux semaines sans travail et un poil d’hiver malgré les températures qui s’adoucissent, il fatigue plus vite que d’habitude et je ne suis pas pour le pousser au galop à tout prix. Il avance droit, ne fait plus d’écart et je touche même la cible au trot !
Que de progrès pour tous !








