L’odeur du feu de bois, c’est le réconfort de la cheminée les soirs d’hiver, c’est le refuge de montagne après une descente dans le brouillard. C’est les premiers barbecue de l’été, et ceux qui s’éternisent en feu de camp l’été.

C’est maintenant les feux de camps en bivouac, en médiévales. C’est le calin à mon cher et tendre.

L’odeur du feu de bois, qui balade avec elle de nombreux souvenirs qui se tiennent en guirlande festive et émotionnelle s’étire au fil de la vie. L’odeur du feu de bois, une madeleine de Proust modulée.

L’odeur du feu de bois, c’est la promesse d’un moment fort , de sécurité et de plaisir.

L’odeur du feu de bois me laisse pensive et peut me plonger dans des états profondément méditatifs.

L’odeur du feu de bois, c’est les yeux qui piquent. L’odeur du feu de bois, c’est la respiration qui ralentit. L’odeur du feu de bois, c’est la peau asséchée qui tire. L’odeur du feu de bois, c’est les crépitements rassurant dans le creux de mon oreille. L’odeur du feu de bois, c’est un goût charbonneux et enfumé sous la langue. L’odeur du feu de bois s’accroche comme je m’accroche à ce qu’elle attise en moi.