Je ne suis pas maman, cela n’empêche pas d’être entourée de personnes qui peuvent avoir besoin de confier leurs tribulations, mésaventures, malchances et autres bobos et coups du sort. Et j’accueille. Les amis, la famille, nous sommes là pour cela. Recevoir et accueillir ce qui est lourd à porter pour les personnes aimées.
Comme dirait ma chère Maureen de feel good or not, c’est complètement ok de ne pas être ok. Je suis d’accord. Libre à nous d’accueillir la colère, la tristesse et les sentiments négatifs face aux aléas de la vie.
Néanmoins, jusqu’où est il ok de ne pas être ok? J’entends par là qu’il y a un équilibre à trouver entre évacuer les mauvaises ondes, vider son sac et cultiver la désolation, pire, exister par la plainte.
Je t’ai déjà parlé des bugs du cerveau qui ne facilitent pas la positive attitude. Il est aisé de glisser vers de sempiternelles plaintes, chercher la compassion de l’autre, se valoriser dans une constance à essuyer des problématiques variées. A terme, on ne voit plus le plaisir, le positif, on creuse même pour mettre en avant le désagrément, transformé et amplifié bien sûr.
Je dis non à cet excès de Calimero attitude à laquelle j’ai pu être sujette. ( Si mes postes plaintifs ou que tu as déjà dû me supporter dans ces moments là… Toutes mes excuses !).
Ce n’est pas grave de dire que le verre est à moitié vide si on ajoute qu’il reste heureusement un peu d’eau pour s’hydrater. Oui, on peut dire que c’est une journée ou une semaine horrible, sans oublier de valoriser au moins 3 petits bonheurs, plaisirs simples sur chaque journée.
Comment souhaites tu que l’on te décrives? La personne qui a la poisse, qui se noie dans un verre d’eau ou Calimero ? Ou plutôt la fleur qui sait rire et s’épanouir dans l’adversité, qui sait relativiser et donne la pêche ? A méditer.
Peu importe ta fréquence de plainte, si tu as besoin, je suis là et j’accueille. Cependant, si je prends de la distance ou que j’émets le besoin de ne pas ressasser le négatif, c’est pour me protéger. J’ai la croyance des énergies et que les plaintes absorbent l’énergie, s’inscrivent en nous et pompent tout ce qu’elles peuvent. J’apprends à prendre soin de moi. Pour aider, il faut que je me sentes opérationnelle et sereine. Alors j’ose désormais me faire passer avant, tu en recolteras les fruits.
Astuces pêchues
– lister au moins 3 plaisirs par jour
– trouver le positif de chaque situation et le verbaliser
– se demander ce que nous penserions si nous nous rencontrions ou écoutions pour la première fois quand on se plaint
– s’entourer de personnes solaires
– lister et pratiquer les activités qui nous donnent de bonnes ondes