9h00, lundi 11 juillet 2022, je suis debout devant la porte du train, prête à débarquer sur le quai de Marne la Vallée pour une journée de princesse à Disneyland Paris (Merci encore Lucas pour m’avoir permis de tester les attractions Avengers en avant première et découvrir le parc sans attente et sous un autre regard). 29 ans, impatiente et rêveuse, j’essaie d’oublier l’envers du décor peu reluisant de l’industrie Disney en me disant que je vais profiter avec un ami. Et là, une famille standard arrive le couple de parents, le grand frère et la petite soeur. Du haut de ses 9 ans, elle est beaucoup plus récalcitrante que le grand légèrement mou, ramolli par la chaleur ou les hormones je ne saurai dire.
Cinq minutes très désagréables où la gêne des parents a traversé ma peau, tellement leur fille était hautaine, effrontée et insupportable. Et là ça fuse » De toute façon, je n’avais pas envie de venir. » Quelle enfant de 9 ans n’a pas envie de passer une journée en famille avec ses parents au pays des dessins animés?!
Le père tempère. « On va passer une jolie journée en famille à s’amuser. »
La réponse est cinglante : « A quelle heure on rentre? »
Dans ma tête, les calculs et les concessions vont bon train pour imaginer ce que ces parents ont dû débourser pour faire plaisir à leurs enfants et combien la déception doit être grande de recevoir ce comportement en retour.
Je n’ai pas revu la famille dans le parc. Je ne sais pas si la magie a opéré ou non.
J’ai trouvé cela mortifiant. Terriblement triste et douloureux.
Les enfants ne sont pas toujours tendres.
Et parfois les parents en font trop pour les contenter!
L’équilibre n’est pas toujours facile à trouver. En tous cas j’espère que la magie a opéré!
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