» Tu t’aimes comme tu veux, si tu ne veux pas faire attention à toi, ok, mais s’il te plaît, fait attention à moi. »
Ça cogne. Pire qu’un uppercut. Ça cogne au dedans comme au dehors de ma poitrine.
Quand il lâche cette bombe, tout explose en moi. Douleur, culpabilité, déception, tristesse, honte, impuissance.
De ne pas agir en illustrant mon amour mais plutôt le contraire, comme de l’indifférence. De le laisser porter toutes les charges sous couvert d’être trop sensible pour le faire. Ne pas me gérer émotionnellement et être intolérante.
Je me vois comme une mégère égoïste. Je me prends de plein fouet mes manquements, mes silences, mes absences. Mon laisser aller, mon manque de respect involontaire. Mon immaturité.
Ça questionne mon amour de lui, mais aussi mon amour de moi.
Est-ce un manque, une faille d’amour propre que de ne pas faire attention à moi-même ? Les progrès sont là mais les systèmes réactionnels les plus ancrés ont la vie dure.
Le travail sur soi est un très très long chemin.
Je ne veux plus blesser ni attirer personne dans mes montagnes russes.
A toi qui m’aime, qui me vit, me supporte. Merci de ta tolérance extrême.
Pardon. Désolée.
J’agis.
update : Efforts gagnants.