Jouer avec les sons, les ressemblances, les homonymes et les mots déliés. Jouer avec les émotions à travers les mots. Dire l’universel. Laisser place aux interprétations. Première version de Moblesse et Noblesse.
Moblesse et Noblesse sont jumelles
Impossible à savoir de celle
Qui ira du chant ou au champ
Fera sans blanc ou bien semblant
Moblesse et Noblesse, leurs parents
La mère amer devant la mer
Et tout comme le père s’y perd
L’une est fidèle à la lune
L’autre est l’hôte si commune
Des rires mous, des rires de poux
Ivre de vivre à en pourrir
Ivre de livres à en mourir
Moblesse et Noblesse sont murmures
Entre les murs, les moindres fissures
Elles sont de jeunes filles bien sûres
Et cela, bien avant l’âge mûr
Les idées de moblesse fusent
Muse, noblesse s’usent, moblesse m’usent
Le nombre d’essais devient décès
Moblesse veut me faire céder
Noblesse veut nous faire s’aider
Un pas de sécurité à sérénité
La clé des arts donne la clarté
attend à temps, l’instant T
Au cœur de la baleine
Le sang qui bas dans ton aine
Noblesse, reine souveraine
Moblesse, peur souterraine
Un pas d’un M à la N
Lorsque les mots blessent, point de noblesse
Mais si mensonge même en songe no bless
Équilibre pour être libre
Dédicace Maureen, merci pour le d’essai à décès 😉