Cauchemar de janvier 2022 qui m’a particulièrement marqué
Du dortoir où nous sommes entassés, on voit les gratte-ciels à perte de vue. un dégradé de gris et de marron sale. Je me décide à rejoindre Y au building convenu. Nous montons à l’étage « Ikea ». C’est immense. L’ambiance est lourde depuis ce matin. Une menace plane. Nous ne savons pas laquelle. Juste une peur viscérale de mourir. Tous. La sécurité est suspicieuse de tous. Nous sommes perdus dans les allées. Et le sol commence à trembler. Y et moi on cherche désespérément à se mettre en sécurité. On croise des gens qui courent à l’extérieur. On en voit d’autres qui se ruent dans le building au contraire. Nous traversons l’allée des linges de maison. Je vois une maman au coin ampoules avec sa poussette, imperturbable. J’ai envie d’attraper ses enfants pour les sauver. Et puis je me dis que, peut être a t elle raison de rester sereine et ne pas s’activer.
C’est là que ça arrive. Le toit est arraché. Nous sommes soufflés. Il y a une barre de pompier qui descend jusqu’au rez de chaussée et nous l’empruntons. la queue de la bête nous heurte. Acouphènes. Douleurs musculaires. On se relève.
Course jusqu’au dortoir. D’une part parce que nous sommes inquiets, et d’autre part, peut être que ce building plus loin sera épargné.
Arrivés dans le dortoir. C’est là qu’on croise son œil. Entre le tyrannosaure et le dragon mythique, nous voilà face à un spécimen tout en écaille qui surplombe de haut les gratte-ciels et semble désorienté, prêt à tout détruire. Je ne sais pas s’il est volontairement contre nous, mais il regarde par la fenêtre de la chambre de son œil jaune avant de se relever. Y et moi on se prépare, le matelas est notre seul espoir. On s’y cramponne. Et le building s’effondre. Descente en chute libre sur le matelas qui nous évite de nous écraser sur le bitume. Nous glissons sur le matelas le long des rues. Tout est en miette et détruit autour de nous. J’ai du mal à croire que ce matelas nous a sauvé.
Y semble savoir où il faut aller. Nous arrivons dans un building gris protégé par un policier dépassé par la situation. Il ne nous voit pas entrer. Ascenseur. Descente au niveau moins je ne sais combien. Il faut enfiler une combinaison. Les portes vitrées laissent apercevoir le fond marin.
Vue d’un narrateur.
Au fond des abysses, des extra-terrestres testent différentes versions de mutations de mondes. A chaque fois en résulte un monstre qu’ils tentent de faire oublier. Ils « engloutissent » le monde dans les abysses en gardant un spécimen du monstre. Le dragon qui a détruit la ville doit en être échappé. Peut être même que la ville fait partie d’un monde créé de toute pièce. C’est un peu comme la matrix. La plupart de ces mondes ne sont pas viables et laissent place à des monstres affreux. Un sentiment encore plus angoissant qu’au début plane.
Tout est possible. Le pire est à venir.
Je vois qu’il n’y a pas que moi qui fait des rêves complètement fous et parfois angoissants …
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Et non ! Je me suis rendue compte en tenant ce journal qu’effectivement j’étais assez chamboulée et dans des univers angoissants, angoissés et complètement alambiqués ! Y a encore deux trois articles à venir bien corcés aussi. Je me surprends à m’en rappeler très très bien au réveil. Ça me fait du bien de partager.
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Je te comprends, j’en ai moi-même écrit quelques uns et ça permet de chasser un certain malaise qui persiste au réveil…
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