Après le festival, j’ai tout relâché. Et j’ai espacé mes rédactions. Je me retrouve aujourd’hui avec un souvenir flou et une temporalité distordue du voyage dans le nord du pays, l’expédition que nous attendions depuis des semaines. A défaut d’aller au Bénin pour lequel nous n’avons réussi à obtenir de visa malgré de multiples aller-retours à l’ambassade, des « pseudos » lettres de recommandations sur l’honneur… Rien n’y fit. Je suis déçue. Tant pis.
Le nord, la région des savanes, tout cela me fait rêver et après tout, à ce point du voyage, j’ai déjà engrangé tellement d’émotions, de sensations et de bonheur. Que cela devient presque dérisoire d’en rajouter.
Et pourtant.
Pourtant c’est quelque chose que de prendre le taxi privé, rare luxe que nous ne nous sommes accordé que 2 fois et n’être que 4 sur la banquette de 3 à l’arrière.
Le Togo présente quelques attractions touristique. La faille d’Aledjo, sur une route touristique, qui a été faite par l’homme, il me semble sous colonisation allemande du pays, l’information reste à vérifier.
La grosse attraction reste le « safari’ le nom m’échappe. Et me reviendra. Je rêve des lions, des éléphants… Le safari passe très vite. Nous embarquons dans une jeep et croisons des antilopes et gazelles en tout genre, zèbres, buffles, oiseaux, termitières géantes .. mais les éléphants sont en migration, les lions encore plus haut à la frontière. Il y a tout de même des autruches dont les pattes me paraissent aussi puissantes que celle d un t rex. Et pour cause, il y a une suite dans la lignée. La tortue géante m intimide un peu.
C’était une expérience, mais je ne recommande pas . Il est aisé de voir des animaux au détour d’une balade sans aller jusqu’à payer pour ce safari.




Le souvenir et l’expérience partagé avec les copains reste agréable.
Ce qui m a le plus marqué ici, c’est la découverte du village des tambermas. Des maisons aux formes si particulières. Des personnes aux rites bien à eux. Il faut payer pour photographier les gens. Je me refuse à en faire des bêtes de foire. L’architecte me suffira. Nous visitons les maisons, bien pensées pour la fraîcheur, le grenier, le moulin à grain, le stock des denrées.


Ce qui me transporte… C’est les baobabs. Nous nous rendons dans une vallée où à perte de vue je vois les grands arbres majestueux à perte de vue. On nous mène au plus grand d’entre eux. Il est pourvu d’une fissure naturelle. Nous nous tenons à 4 debout au coeur du Baobab.
Je ne peux m’empêcher de penser au petit Prince.
“Le sol de la planète était infesté de graines de baobab. Or un baobab, si l’on s’y prend trop tard, on ne peut jamais plus s’en débarrasser. Il encombre toute la planète entière. Il la perfore de ses racines. Et si la planète est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font éclater.”
Pour moi le baobab est un arbre rassurant. Pérenne. J’espère avoir le cœur assez grand pour me laisser perforer par ces géants de la savane.
Le retour se fait sous la pluie et nous contemplons beaucoup moins bien la route que le nouveau d.. président fait construire pour traverser le pays. Nous en somme encore aux nids de poule. Certains d’entre nous sont très malades. Il est tant de rentrer au bercail.
Encore un beau témoignage, on part, on s’évade, on voyage. On se prend nous aussi d’amour pour ces paysages et l’émotion qui se devine entre les lignes
Merci!
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Vraiment, merci pour les lectures régulières, les commentaires et d’entrer comme cela dans mon monde et sentir mes émotions. C’est super agréable ! C’est à moi d’être reconnaissante 😉 Merci et belle semaine !
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