C’est drôle les chansons d’amour quand on à 18 ans. On a pas aimé. On aime l’idée d’aimer. On arrive à se blesser quand même, se mettre dans des états incompréhensibles. On tire nos représentations de l’amour des grands romans d’amour, des pièces de théâtre tragiques ou au contraire comme le dit Patrick des série B et des films hollywoodiens. Bref, on se construit des représentations bien, bien loin de la réalité.
La réalité est plus belle, plus simple, plus douce, plus nuancée. La réalité est moins passionnée, moins étoilée, moins rocambolesque. La réalité est plus constante, plus intégrée, plus calme.
Un mal? Un bien? Moi qui aime aimer, a un besoin viscéral d’être aimée, une peur de l’abandon, une recherche de la passion dévorante et de l’intimité partagée, je me garderai bien de juger.
En tout cas, j’te l’dis quand même.