Je me rends compte que je suis obsédée par les limites qui me manquent tant.
Séquences automne
Chaque année en automne, je travaille sur la thématique des empreintes, de l’intérieur et du contour des feuilles d’automne. En soit des limites de la feuille, ce qui appartient à l’intérieur, et ce qui est autour. Bien sûr, c’est mon métier que d’apprendre ces notions aux jeunes enfants. Il existe pour autant d’autres matériels scolaires pour le faire et la séance créative qui est sortie de ma tête parle définitivement des limites.
Travail de pochoirs
Outre avec les enfants et à l’école où j’ai de nombreuses séances sur les contours, les limites, les espaces clos ou ouverts… Bref, j’ai dans l’art pour le faire plaisir souvent recours à des pochoirs que je créé seule. Je dessine, je découpe le motif et je réinvesti l’objet découpé en tampon et le reliquat en pochoir.
Impressionnisme
Mon mouvement pictural préféré est l’impressionnisme. J’ai beaucoup travaillé dessus, bientôt un épisode de podcast sur ce mouvement, et je me suis rendue compte en le préparant que, c’était un mouvement où le peintre ne trace pas les contours et les limites de la toiles sont floues, on peut aisément sortir du cadre, les angles sont empruntés à la photographie. Je suis troublée.
Définition des espaces et du temps pour mieux dépasser les limites
Souvent, j’ai besoin d’un petit cocon, d’un espace défini pour les choses … Et j’adore m’étaler et dépasser les limites des espaces : travailler dans le salon ou la chambre, fixer des to do list trop longues que je ne vais pas respecter, Ne pas écouter mes besoins et enfreindre les limites que je ne sais pas fixer.
Je suis depuis plusieurs semaines en grand progrès pour fixer mes propres limites. Reste à les respecter moi-même.
