Il y a quelques nuits de cela, fin février, j’ai fait un horrible cauchemars. Il m ‘a rendue engourdie pour la journée. Je sais qu’il y a des choses à en tirer. Et à la fois j’ai du mal à l’interpréter seule. Tout doit-il avoir un sens?
Le « rêve » commence, je suis une membre active d’une équipe de soccer ou de foot (déjà, cela commence mal). Je suis dans un grand dortoir où toutes les équipes confondues dorment avant le match du lendemain. Un réverbère à l’extérieur, la pleine lune peut être, donne une luminosité grisâtre qui me permet de visualiser les corps endormis. en face sur la gauche, un joueur adverse se lève et vient sur mon lit se frotter contre moi de manière obscène à travers la couette. Il a les yeux ronds et écarquillés de la démence. Je suis tétanisée et attends avec gêne et nausée que cela cesse. Il s’en va… Pour mieux revenir se planter au dessus de moi du bout du lit, sa propre couette brandie comme des ailes de chauve-souris, ou de vampire. Il m’urine dans la bouche, comme ça, debout, avec une sorte de force surnaturelle qui me force à rester immobile et docile. Il recommence son manège jusqu’à la jouissance sur la couette. Je suis un pantin désarticulé sous ma couette. Bloquée, piégée. Je ne peux rien faire.
Ellipse.
Le match. Je me sens faible de ma petite nuit. Je tente de me confier à mes coéquipiers mais il est là, sur le banc de touche et me surveille. Dès que j’ouvre la bouche il se lève et je me tais donc.
Ellipse.
Je suis dans ce qui semble être chez moi. Dans ma réalité, je ne connais pas cet endroit. Dans un coin de ma chambre, il y a mon grand père, Gainsbourg qui fume des havanes et ne répond pas quand on lui parle. C’est comme s’il était absent psychologiquement, qu’il n’était pas vraiment là. Je me terre sous ma couette et malgré la présence du papi Gainsbourg, je ne me sens pas en sécurité, j’ai peur. Au bout de la chambre immense, il y a le lit de ma grande sœur. Je ne veux dormir qu’avec elle. Elle me prend dans ses bras, elle me protège. Elle essaie de me rassurer mais je ne me calme pas. Et là « il est là, il arrive il m’a retrouvée ! » Par le velux, le joueur de foot arrive avec ses grandes ailes de chauve-souris, ses yeux injectés de sang. J’ai peur pour moi, ma sœur, j’ai peur que Papi Gainsbourg assiste à l’horreur.
Réveil.
Je n’ai pas écouté Gainsbourg depuis des mois. Je suis fille unique. Je ne joue pas au foot.
Pistes d’interprétations spontanées :
- Traumas, réminiscence et confusion de souvenirs erronés
- Difficultés à accepter, poser des mots, jauger de la gravité ou non
- Enfant intérieur apeurée à consoler par l’adulte que je suis/deviens
- Place du regard des autres et du jugement
- Difficultés à m’exprimer
A vos guides d’analyses en commentaires ! Merci de m’avoir lue et d’avoir accueilli ce cauchemar.
C’est très dur de l’extérieur d’analyser un cauchemar.
Les rêves sont le langage de l’inconscient et dans le cas d’un cauchemar, on s’en souvient souvent, ça bouscule généralement, c’est que l’inconscient a vraiment besoin de que le message passe. C’est ce que j’ai appris en psycho.
Après il y a plusieurs écoles.
Freud propose une interprétation par mots clés et associations quand Jung nous demande d’interpréter chaque personne comme une part de nous-mêmes!
J’aimeAimé par 1 personne
Et bien merci pour ces pistes ! Je. Ais me renseigner sur tout ça.
J’aimeAimé par 1 personne