La suite de l’article précédent : bonne lecture et au plaisir de vous donner envie de lire ! ou d’écouter des histoires ! N’hésitez pas à partager, commenter, échanger.

- 6. Yoga Emmanuel Carrère lu par Thibault de Montalembert
Un de mes premiers audiobooks parce que j’avais besoin d’une voix douce et d’un sujet qui pouvait apaiser déjà une sorte de mal être et puis surtout, de quoi pouvoir garder contact avec la lecture quand mes yeux se fermaient et que je tombais de sommeil à 21h après une grosse journée. Oui, oui, les enseignants, ça ne chôme pas tant que ce qu’on raconte. Bref, Thibault de Montalembert a su me bercer, m’apaiser et faire raisonner les mots d’Emmanuel Carrère en moi. A l’écriture de cet article, j’ai déjà pris la décision de l’écouter à nouveau. Ce qui est assez rare chez moi.
Résumé : L’alliance de la dépression et de la pratique du yoga, des confidences, de l’introspection, la pratique. Une méditation à plume ouverte qui fait voyager l’âme, se reconnaître, se pardonner, se regarder soi-même à travers l’auteur.
Citations : » Sans me vanter, je suis exceptionnellement doué pour faire d’une vie qui aurait tout pour être heureuse un véritable enfer, et je ne laisserai personne parler de cet enfer là à la légère : il est réel, terriblement réel. »
« J’ai tendance à penser qu’on fait toujours œuvre utile et bienfaisante en faisant état de sa propre misère, parce que nous avons tous en commun d’être absolument misérables. On boîte tous. »
Les + :La magnifique voix de Thibault de Montalembert qui me berce et me fait du bien au plus profond de moi, met clairement en valeur le texte.
La sincérité du texte et les aller retour entre sa pratique et sa dépression.
Les – : Un peu lourd, parfois. Il me faudrait d’ailleurs le réécouter pour en savourer dans un nouvel état d’esprit l’essence et en retenir d’autres citations.

- 7. Les culottées – de Pénélope Bagieu
Merci Juliette, ma chère belle-sœur, encore, pour le superbe cadeau de Noël, le tome 1 qui m’a fait découvrir des personnalités hautes en couleur et m’a fait commander le volume 2 dans la foulée.
Résumé : Chaque chapitre présente des femmes aux destins fabuleux, inattendus et inspirants. Chacune vaut le coup qu’on se penche un peu sur son histoire, magnifiquement illustrée.
Les + : Définitivement, le cœur même du projet de mettre à l’honneur des femmes de talent, des femmes qui ont pu être éclipsées de l’Histoire, des femmes ayant œuvré pour l’Humanité ou fait avancer la cause féministe. Mettre en lumière des femmes tout simplement. Le format BD et le texte est pile ce qu’il faut : suffisamment pour avoir une bonne idée de la personne et donner envie d’aller se renseigner par soi-même ailleurs, sans être trop lourd et assommer d’information.
Les – : Les moins ne sont pas vraiment du fait des ouvrages en eux-mêmes. J’ai une incapacité à me rappeler des noms… Ce qui est très frustrant lorsqu’on a envie de transmettre l’histoire que l’on a lu il y a quelques temps. Et on aimerait qu’il y ai des dizaines de volumes pour mettre à l’honneur encore plus de femmes fabuleuses.

- 8. Les sept sœurs de Lucinda Riley
j’ai tristement découvert cette autrice et cette saga l’année de la mort de Lucinda Riley. Une belle surprise moi qui en avait un peu marre des romans à l’eau de rose. Je cherchais à retrouver un peu le sentiment d’excitation que j’ai pu avoir enfant à retrouver les suites d’Harry Potter, Artémis Fowl, Chroniques des temps obscurs, Twilight… Mais adulte. Et quand j’ai vu que les sept sœurs allaient pouvoir être développer en 7 tomes, je me suis lancée avec un peu d’appréhension. Encore une fois, merci audiolib pour m’avoir permis de suivre les aventures intergénérationnelles de ces demoiselles et égayer mes trajets de voiture, mes nuits d’insomnie.
Résumé : L’idée est qu’un riche millionnaire Suisse a souhaité adopter 7 bébés en les nommant chacune par le nom d’une étoile appartenant à la même constellation. Finalement, la 7ème soeur n’est jamais arrivée et c’est la fratrie des 6 soeurs qui nous sont d’abord présentées. Le premier tome commence avec Maïa, pour l’instant, mon préféré ( il me manque 3 tomes avant de pouvoir me faire un avis global sur la saga). On apprend la mort de leur père, Pa salt. Il a légué à chacune de quoi subsister et surtout, les coordonnées GPS du lieu de leur naissance. Ainsi avec Maïa, mon préféré, nous découvrons l’histoire de ses parents, entre Brésil et France, à la création del Cristo.
Les + : Une histoire qui m’a fait voyager, des détails que j’ai été vérifier tant ils semblent réels, des histoires d’amour qui , si elles m’ont rebutées au début , m’ont finalement séduite. On traverse les époques et les frontières en se laissant porter. L’intrigue générale reste bien ficelée.
Les – : Chaque tome, chaque histoire est assez « lourde » même à l’écoute, et il m’a fallu un petit temps pour passer d’une sœur à l’autre, ce qui explique aussi que je n’ai pas terminé la saga encore. Quelques passages se répètent d’un livre à l’autre puisque ce sont des scènes croisées et communes à plusieurs sœurs.

- 9. Ciao Bella de Serena Giuliano
J’ai rencontré brièvement Serena Giuliano grâce à mon amie Océane D., au salon du livre. Ayant vécu quelques années avec une famille aux origines siciliennes, cela m’a séduite. Le fait que ce livre relate des séances de psy m’a particulièrement touchée. J’ai décidé d’en acheter un exemplaire dédicacé spécialement pour ma maman. Qui, je l’espère, l’appréciera autant que moi.
Résumé : Une femme qui a eu du mal à avoir un enfant, enceinte du 2ème et qui n’a clairement pas pardonné son passé, un brin têtue, mais se pliant quand même à l’exercice de psychanalyse, prend peu à peu son envol.
Si vous lisez ce livre, vous devinerez que je me suis beaucoup retrouvée dans ce personnage, et que, cela m’a donné un petit coup de pouce supplémentaire à oser accélérer l’aventure du blog, continuer l’écriture. Enfin. Merci Serena.
citations :
« Vous êtes pressée ?
– Je ne suis pas du genre patiente.
– Je ne suis pas du genre à bâcler pour arranger mes impatients de patients. Je ne suis pas du genre à arranger tout court. Nous avons un travail à faire. Il va falloir coopérer. »
« J’ai peur madame. Tout le temps. Et de moi le plus souvent. »
« Nommer les choses, c’est les faire exister. »
« Oui, pour moi, c’est toujours aussi difficile de quitter mon cocon rassurant. J’ai très envie de le faire et, en même temps, il y a ces peurs bien présentes qui me paralysent et m’empêchent d’en profiter pleinement. »
« J’aime écrire car cela ne fait pas de bruit. L’écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, de communiquer sans paroles. Parler, c’est terrifiant. »
« Je les aime, mes amies. Elles sont peu nombreuses. Elles ont la rareté des choses précieuses. Je les aime mais je ne leur dis jamais. J’espère le leur montrer au moins, sinon je ne comprends pas bien pourquoi elles me supportent. »
« J’ai réfléchi à ce que j’aimerais faire dans la vie.
–En voilà une bonne nouvelle ! Alors ? Qu’aimeriez-vous faire ?
–Rien du tout ! Gagner au loto et me barrer au soleil ! »
« Est-ce-que ça ne serait pas le début de la réalisation de votre rêve, ça? Gagner votre vie en écrivant! «
Les + : Un récit initiatique, je me demande si autobiographique, mais n’ai pas envie d’avoir la réponse. Juste de belles phrases qui touchent le cœur. J’aurais pu citer tout le livre ou presque.
Les – : Quelques passages qui ne m’ont moins parlés, mais c’est normal.

- 10. La voleuse d’hommes de Margaret Atwood
J’ai écouté cet audiobook principalement le soir en me couchant, et de longs passages entre deux mondes. Cela a probablement dû participer, mais j’ai trouvé l’atmosphère du livre angoissant, pesant à souhait. Il fut ma paralysie du sommeil, une peur, un malaise qui pourtant s’exprimait à travers des mots simples, directs et une situation tierce ne nécessitant pas l’identification ou l’introspection. D’où son apparition dans ce classement.
Résumé : Trois amies se retrouvent au restaurant lorsqu’elles aperçoivent une ancienne quatrième de la clique sensée être morte revenir…
Les + : L’atmosphère installée pendant toute la lecture. Margaret Atwood est vraiment douée pour cela, j’avais le même sentiment pour la servante écarlate. Ici encore plus alors que l’histoire s’y prêtait étrangement moins.
Les – : Je n’ai pas de citation marquante à partager.
- Découverte spéciale : Les contes interdits – Peter Pan de Simon Rousseau
Après avoir écumé quelques Twisted Tales de Disney, je suis tombée sur ce conte revisité par Simon Rousseau d’une manière trash. Il faut savoir que j’ai depuis toute jeune une passion dévorante pour Peter Pan. Déjà, mon 2ème prénom est Wendy. Et, j’ai le souvenir autour de mes 5/6 ans avoir voulu qu’on change mon prénom et qu’on ne m’appelle que Wendy. Le film de Spielberg avec Robin Williams « Hook » est un pilier de mon enfance. Ensuite, en 6ème, j’ai découvert le film avec Jérémy Sumpter et Rachel Hurd Wood, et j’ai été fasciné par l’univers, cela m’aura permis d’apprendre par coeur les dialogues en anglais. Enfin, j’ai lu le compte « Tout droit jusqu’au matin » de Disney qui imagine une version différente. Tout me menait vers cette nouvelle version, qui plus est , contée avec le doux accent québécois qui est l’un de mes préférés au monde.
Résumé : Hook, commissaire de police reconverti en détective privé après l’affaire du « crocodile » le serial killer cannibale qui lui a valu la perte de sa main, se retrouve embarqué par l’une de ses anciennes conquête à chercher les 3 rejetons qu’elle a adopté, Wendy, Jean Philippe et Michel, qui se seraient fait kidnapper. En parallèle, « la poudre » une nouvelle drogue à la mode, pousse des ados à se jeter du haut des toits de la ville.
Les + : J’ai adoré les parallèles, la transpositions des personnages, l’histoire en général.
Les – : Je déplore la recherche du trash pour le trash à de nombreux passages.